Les prémices de la littérature, assurait Bruce Chatwin, sont nées du récit des nomades. Ces voyageurs étaient nos ancêtres et les espaces vierges qu’ils parcouraient dans la solitude de l’esprit, offrent aujourd’hui encore aux pas de quelques poètes et penseurs, un champ désocialisé, un non-lieu de l’homme, ouvert à l’exploration. Certains en rapportent un nouvel usage du monde, d’autres un Tractatus Logico-Philosophicus, d’autres encore, tel Howard McCord, natif d’El Paso : En marchant vers l’extrême, un road mot-vie (en version originelle), quatre textes ciselés dans une langue d’une vigueur dépouillée, quatre récits d’un marcheur aguerri, solitaire érudit et poète armé, que publient à la rentrée les Editions Ring. Tirs croisés avec un vétéran de l’itinérance dans un entretien publié, en septembre dernier, par Le Matricule des anges (N°146).
Photo: Howard McCord dans les monts Organs.
Photo: Howard McCord dans les monts Organs.
5 commentaires :
Vous tenez toujours ce blog ? Le contraire serait dommage.
Bonjour Moons, Très irrégulièrement, je l'avoue. C'est un jardin discret où, en venant parfois vous y promener, vous aurez la surprise de découvrir, selon la saison intérieure, une nouvelle floraison, quelques feuilles ou l'empreinte fauve d'un passage. Merci de votre intérêt.
Pierre, après avoir découvert le merveilleux "Longjaunes" et d'autres poèmes qu'Howard a eu la gentillesse d'envoyer à Thierry, je lis "en marchant vers"...Et quel bonheur! il y a là des morceaux d'anthologie,je suis transportée (et de là, découverte de ce blog..;-)Amitié, Cécile
Merci Cécile. Le bonheur est partagé! Noël approchant, voici la version complète d'un entretien avec le poète et romancier, ci-dessus...
oh merci! n'ayant pas eu de notification de ce message, je viens de le trouver, 8 mois plus tard! :-) Je lirai cet entretien avec attention!
Enregistrer un commentaire